Nouvel envol.

Une fois encore, nous organisons nos affaires ; mon sac, déjà trop chargé à mon goût, n'est rien en comparaison des deux lourds bagages que transporte Johanna.

Nous appelons un taxi pour nous rendre à l'aéroport depuis Melbourne, loin de nous douter de l'épique trajet qui nous attend: des travaux sur les voies d'autoroute causent de gros embouteillages, certaines portions sont fermées et notre chauffeur, novice, est trop occupé à suivre son GPS pour simplement lire les énormes panneaux de déviation qui lui indiquent si simplement les directions. Finalement complètement perdu, le pauvre n'a pas eu d'autre choix que de nous laisser l'orienter jusqu'à destination. Déjà, et je dois dire pour la première fois, nous entamons la prudente avance de deux heures que l'on se doit de prendre lors de tels départs.

Mais l'aventure n'est pas terminée, non... Au moment d'enregistrer mon bagage, l'hôtesse m'annonce qu'il me faut un billet retour pour que mon visa soit validé en Nouvelle Zélande. Mais l'idée même de soudain redevenir un voyageur ordinaire avec billet aller et retour ne me satisfaisant pas, je décide (j'ai peu d'options, il faut bien l'avouer) de faire partie de ceux capables de réserver un billet pour les îles Fidji en moins de vingt minutes !

Juste à temps, nous embarquons et nous envolons vers Christchurch, sur la côte Est de l'île du sud.